Des traditions, en France, ce n’est pas ce qu’il manque ! Si certaines restent bien localisées dans nos régions, heureusement certaines se sont bien nationalisées. Le plus bel exemple reste celui de la pétanque qui témoigne d’une vraie philosophie de vie à la française. Pour celles et ceux qui l’ignorent encore, voici l’origine de notre sport national :
La pétanque fut instituée en 1907, lors de la partie historique à La Ciotat où un champion de jeu provençal, Jules Hugues dit « Lenoir », ne pouvant plus jouer à son jeu préféré à cause de ses rhumatismes, s’est mis à jouer les « pieds tanqués »25. Ceci se passait sur le terrain de boules d’un café « La boule étoilée » (terrain baptisé ainsi en clin d’œil aux boules cloutées de l’époque) dont les propriétaires s’appelaient Ernest et Joseph Pitiot. Les deux frères comprirent vite l’intérêt de ce sport, notamment Ernest qui s’appliqua à en finaliser les règles. Il fallut néanmoins attendre le premier concours officiel à La Ciotat en 1910 pour que le mot soit officialisé. Le terme vient des mots de l’occitan provençal pè « pied » et tanca « pieu », donnant en français régional l’expression « jouer à pétanque » ou encore « pés tanqués », c’est-à-dire avec les pieds joints et ancrés sur le sol, par opposition au jeu provençal où le joueur doit prendre de l’élan26. (Source Wikipedia )
Si certains accommodent leurs parties d’un apéritif anisé, d’autres lui préfèrent le chant des cigales et le parfum des buissons de lavandes. Si toutefois le jeu s’exporte bien, il n’en est pas le cas de son environnement provençal. Cela doit être pour ça que la fanny a su trouver son public et ses admirateurs. Non seulement, elle réchauffe le cœur des perdants, mais aussi celui des Alsaciens et autre gens du Nord, bien obligés d’enfiler gants et écharpes pour assouvir leurs envies de “carreaux” de “palets” et autres “demi-portées” . Quoi ?? Vous ne connaissez pas Fanny ? Laissez-moi vous la présenter de ce pas :
Embrasser Fanny, Faire fanny, Baiser Fanny, Être fanny, (Se) Prendre une fanny, c’est perdre une partie de boules (jeu provençal ou pétanque) sur le score de 13 à 0. À l’origine, les perdants devaient alors embrasser les fesses d’une femme postiche nommée Fanny, représentée sous forme de tableau, de poterie ou de sculpture27. Aujourd’hui elle se rencontre plus chez les antiquaires et les brocanteurs qu’au bistro du coin. Mais tous les clubs boulistes en conservent une à leur siège et cette icône fait partie de leur patrimoine28.
C’était à la fois une récompense et une honte pour l’équipe perdante mais toujours une franche rigolade pour les spectateurs27. « Embrasser Fanny, c’est l’image effrayante de la défaite, la preuve horrible qu’on a été battu. Et pas seulement battu, mais vaincu lamentablement, l’humiliation totale : perdre par 13 à
0 ! »28.
(Source Wikipedia )
Que ces dames se rassurent, n’y voyez là aucune dérive machiste, car les femmes sur le terrain sont tout aussi redoutables que les hommes. Messieurs ne vous emballez pas, Fanny n’accepte d’être embrassée que dans sa représentation artistique, les mains bien en évidence et seulement en cas de défaite. Bon, je vois que vous avez envie d’en apprendre plus sur les us et coutumes de ce sport. Voici quelques expressions fréquemment entendues entre deux casquettes.